Jusqu’ici, créer une image léchée ou une vidéo percutante, ça demandait du temps,
de l’argent, une équipe, et parfois une météo clémente.
Aujourd’hui ? Quelques lignes bien tournées dans une interface, et voilà ! Certes, c’est un peu exagéré mais c’est l’idée !
Avant, il fallait choisir entre qualité, budget ou deadline.
Maintenant, on peut viser les trois.
Les outils comme Midjourney, Runway ou Sora ne font pas que générer des visuels ou des vidéos. Ils nous offrent l’impossible : des scènes irréalisables, des personnages inventés, des ambiances sur-mesure... Plus besoin d’attendre que la lumière soit parfaite un mardi de septembre à 17h42 : on la génère.

Un homme sur une terrasse parisienne semblant débarquer du Tyrol
pour une marque de bière allemande ? C’est possible !
Improviser un tournage dans une projection 3D ? Aussi !
Ces technologies ne remplacent pas le processus créatif, elles le libèrent.
Elles offrent une toile infinie où l’on peut esquisser mille idées, itérer en un clic et sortir des sentiers battus sans risquer la sortie de route budgétaire.
La fin des contraintes ? Pas tout à fait
Plutôt leur transformation. Oui, on peut générer une vidéo de mode dans un désert martien en moins de deux minutes, mais encore faut-il savoir quoi demander. Et comment le demander. Le rôle du créatif ne disparaît pas : il se déplace. Il devient chef d’orchestre, prompteur stratège, une sorte de directeur artistique textuel.
Une vidéo courte expliquant facilement l’intérêt d’acheter un terrain prêt-à-construire ?
C’est fait !
Utiliser l’IA générative ne veut pas dire faire tout et n’importe quoi. La tentation est grande de tout produire en masse, des images parfaites mais creuses. Le beau pour le beau sans intention, le spectaculaire sans substance.
Une image bluffante ne vaut rien si elle ne raconte rien. Et pour ancrer une image dans un ADN de marque, il faut des humains. Des vrais. Avec des idées, des émotions et un regard.


Intégrer un produit détouré dans un univers sensoriel ? Voilà !
L’IA n’a pas de vision artistique propre. Elle brasse, recoupe, assemble.
Elle s’inspire de ce qu’on lui donne. Autrement dit : elle doit être pilotée.
Et demain ?
Demain, les campagnes 100 % génératives coexisteront avec des projets plus classiques. Les outils vont évoluer, les usages aussi.
Peut-être qu’un jour, on pourra dire : "Fais-moi un court-métrage romantique préhistorique" et l’avoir dans l’heure. Mais l’intuition, le goût du contre-pied, la prise de risque... Aucune IA ne les inventera seule (mais ça, il ne faut pas leur dire).
Donner vie à une poupée Corolle ? Un peu bizarre mais faisable !
La bonne nouvelle ? On n’a jamais eu autant de pouvoir créatif entre les mains. Le moment est venu de tester, d’explorer, de rater parfois, mais surtout de réinventer. L’IA est un studio créatif suralimenté qui ne dort jamais.
À nous de savoir ce qu’on veut lui faire produire.
PS : Si vous avez du mal à écrire vos prompts pour Midjourney (ou toute autre IA générative), ChatGPT est là pour vous aider !